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mondialisation heureuse - Page 2

  • Le combat pour l’égalité.

    Voici une chronique écrite il ya déjà quelques années (avant la création de ce blog) pour un journal qui aujourd'hui se garde bien de diffuser  le moindre de mes écrits.

    C'est dire si nos médias ont régressé en matière de liberté d'expression !  

    Je sais qu'un ami écologue radical me comprendra, lira ce texte avec attention et nous rejoindra pour aller plus loin. 

    J'ajouterai encore que je n'ai eu nulle envie d'en changer un seul mot.

    Bonne lecture et n'hésitez pas à diffuser la bonne nouvelle: "Ils"  ne veulent toujours rien comprendre, et "ils" ne savent faire que toujours plus de la même chose. "Il"  est temps que "nous" nous en débarrassions.  

    Le combat pour l'égalité. 

    Le véritable problème est posé sans ambiguïté :  l’Homme en tant qu’espèce et groupe, saura t-il se maîtriser, gérer, réguler, bref devenir adulte et responsable ?

    La liberté, précieuse et réelle, est devenue dangereuse car elle est de moins en moins soutenue par la connaissance, l’information et la responsabilité. Il en est de même pour la démocratie, les « Nouveaux Barbares » n’en ont que faire car ils ont faim. L’avenir devrait donc leur appartenir car ils n’ont rien d’autre à perdre que leur vie. Ne parlons pas de la solidarité, ce n’est plus qu’un vain mot.

    Pour nous Occidentaux, la réalité de la « Vraie Vie », chacun de nous la fabrique dans une relative et toute matérielle abondance et se moque de la réalité de l’autre.

    Pouvons-nous alors créer ensemble des réalités nouvelles et les faire exister ? Probablement si nous adoptons une nouvelle approche :

    L'approche écosystémique, qui est une façon de distinguer à la fois l’homme et les hommes, sans que le premier ne dissimule les seconds, sans que les hommes ne masquent le « Vivant » dans sa globalité. L’homme peut se  percevoir comme une configuration d'interactions appropriées aux conditions de vie dans le contexte de « classe humaine » en association avec d'autres Hommes, qui forment et occupent avec lui, sa « niche écologique ».

    Dans l'explication cybernétique, dite « négative », l'examen des restrictions ou contraintes du système montre que seule une "réponse appropriée" aux différentes contraintes peut survivre, se développer et se reproduire, c’est la régulation.

    Dans sa réponse, l’individu, comme l’espèce humaine, doit abandonner les frontières intérieures qui l’enchaînent ainsi que  Sisyphe à son rocher et étendre son esprit vers le dehors, s’élever, prendre comme Jonathan le Goéland de la hauteur pour mieux distinguer, manœuvrer, appréhender, grandir.

    S’élever, relier, grandir pour l’individu et pour l’espèce, ce n’est plus « croître et multiplier », mais au contraire restreindre une population planétaire qui n’aurait, sinon bientôt plus, comme au temps préhistorique, qu’une seule finalité, se nourrir pour survivre, mal.

    Comment s’y prendre ? C’est relativement simple, Notre système Terre nous pose un problème majeur : la crise écosystémique.  Une série de défis sans précédents, apparemment insolubles dans le contexte international, institutionnel et technologique actuel. Il y a, d’autre part, un fossé immense entre le discours et l’action, pour ne pas dire une immense hypocrisie pour ne pas voir la réalité en face.

    Cette approche écosystémique de résolution des crises, sommes nous en mesure de la mettre en œuvre ?

    Aujourd’hui, sept crises majeures convergent vers le point de rupture et menacent l’ordre établi par la société globalisée :

    Crise énergétique, financière, économique, environnementale, climatique, alimentaire  et enfin démographique.

    Ces crises reliées entre elles, s’accumulent et sont accélérées par de nombreux  facteurs multiplicateurs : l’interactivité de la globalisation, la médiatisation,  l’idéologie guerrière, meurtrières et suicidaire des  groupes terroristes combattants pour « l’égalité », la résistance au changement des classes dirigeantes .

    Cette rencontre des crises, au sommet de leur courbes ascendantes, nous conduit au désastre. En identifiant les tensions, nous pourrions envisager de réguler  la crise systémique globale et mettre en place les changements  indispensables.

    Cela impliquerait une réflexion fondamentale sur le rôle spécifique du modèle de « développement » de la civilisation moderne occidentale dans la mondialisation actuelle.

    En attendant, rien ne va plus et il y a beaucoup de choses à changer; mais il s’agit avant tout de changer les règles du jeu en matière de démographie.

    La résolution des autres crises ne pouvant se faire qu’à cette condition. En effet, que constatons nous ? 

    « A l’échelle planétaire, une majorité croissante des travailleurs potentiels n’ont pas et n’ont aucune chance d’acquérir la compétence qui leur permettrait de produire quoi que ce soit qui puisse être utile à la minorité de “gagnants” des pays occidentaux industrialisés (Western Industrial Nations). Les “Winners” - machines, ordinateurs et automates aidant -n’ont plus désormais besoin de ces travailleurs sans compétences.

    Pas plus d’ailleurs que, dans un pays occidental industrialisé, les vrais gagnants, ceux qui ont la compétence d’être utiles, n’ont besoin des travailleurs de ces pays qui sont dépourvus de cette compétence. 

    Un (1) travailleur sur quatre (4) dans les WIN ne travaille déjà plus. Le quart des “gagnants”sont devenus aussi des perdants et la proportion des exclus augmente sans cesse. »[1]

    Bref, les manœuvres, les éboueurs, les couturières et les plongeurs de restaurant vont se recruter sur place et encore pour un temps et en quantité limitée.

    Depuis déjà, quelques années, dans son village planétaire, Yvan Illich nous expliquait que les trois classes sociales n’étaient pas obsolètes du tout, bien au contraire, mais que la classe du bas disparaîtrait dans un délais plus ou moins bref; celui pour lequel la classe du haut en aurait encore besoin comme force de travail, comme banque d’organe ou pour maintenir sa diversité biologique afin d’éviter la consanguinité ( ce dernier point se limitant aux meilleurs spécimens bien évidemment).

    Cette fameuse classe du haut n’aura, un jour, même plus besoin de la classe intermédiaire c’est à dire les techniciens et les technocrates qui peuvent encore les servir provisoirement.

    Six milliards d’hommes c’est déjà bien trop, alors neuf milliards ! 

    Si quelques guerres ne viennent pas en réduire le nombre. il faudra bien employer des méthodes plus radicales et ce ne sont pas les quelques « bien pensants » qui restent et qui auront vite compris ou se situe leur intérêt qui vont se battre pour ceux qui ont eu le malheur de naître en surnombre au mauvais endroit et qui seront mis au rebut.

    Pour que chacun vive à l’aise sur cette terre si belle et encore si pleine de vie, l’idéal planétaire devrait se situer autour de trois à quatre milliards, et encore ! Le reste est en excédant.

    Reste à savoir comment « ils » (le « ils » est plus commode que le « nous »)  vont s’en débarrasser ! La pilule ? Ce serait un moindre mal, je suppose que les Chinois s’en servent, mais à mon avis nettement insuffisant et encore réprouvé par la morale religieuse et la mentalité du « fellah ». La stérilisation idem cela fait trop IIIe Reich !

    Reste la guerre avec son lot de génocides, de vertueuses indignations et de repentances, de comportements héroïques et de sacrifices sublimes, de salut au drapeau en berne, de glorieuses épopées à raconter à « son » enfant et une culture nouvelle sur laquelle construire un nouvel avenir radieux et de juteux rapports pour la caste du haut.

    Entendons nous bien, la caste du haut ne se recrutera pas qu’en Occident, mais au sein d’une élite mondiale ou les questions de races, de religions ou de culture seront sans incidences.

    Préparez vous les « Winners ». C’est exactement ce qui devrait se passer et vous serez contents de vous en tirer ainsi. Croyez moi, les « autres » n’ont aucune chance… mais ne vont pas se laisser faire, cela va être très dur, le combat pour l’égalité est commencé !

     

    Bonne « chance » tout de même !

     

    Francis NERI



    [1] Pierre JC Allard « Agora Vox »

  • La bêtise systémique

    Bonjour,

    je n'oublie pas que ce blog à pour modeste objectif de faire mieux "comprendre" ou plutôt appréhender ce qu'est l'approche systémique et la complexité, en particulier des relations humaines (pour faire court).

    Ci-dessous une de mes conférences donnée il ya bien longtemps et qui est d'une actualité brulante.

    Bien à vous et bonne lecture ! 

    1) L’attention et l’énergie libidinale

    Paul Mazure, avec Henri Ford, proclamaient dans les années 20: « Les gens doivent être formés à désirer, à vouloir de nouvelles choses avant même que les anciennes n’aient été complètement consommées »

    Il s’agissait de lutter contre la surproduction, c’est-à-dire en réalité, « l’abaissement du taux fixe ». Il fallait développer vers les marchandises un système de captation de l’attention et de canalisation du désir, de la libido, de ce que Sigmund Freud appelait « l’énergie libidinale »[1]

    Ce système de captation, a eu pour effet de faire consommer plus, à plus de gens, ce qui a conduit à une explosion démographique que personne ne voulait réguler pour ne pas se priver de « consommateurs ».

    Nous avons donc, volontairement, pris le risque de détruire une partie des réserves, ainsi que notre écosystème, mais aussi de provoquer une destruction de ce qui paraît être le plus important, à savoir l’énergie libidinale, celle sans laquelle nous perdons toute raison d’exister. 

    L’exploitation industrielle par les médias de masse, particulièrement par la télévision, de la captation de l’attention, conduit lentement mais sûrement à sa destruction.

    La captation, par exemple, de l’attention infantile par les médias audiovisuels, et surtout par la télévision, crée, une forte dépendance, détruit l’attention parfois de manière absolument irréversible et crée des individus conditionnés pour la « consommation » de masse.

    Aujourd’hui, une pulsion spéculative accentue la baisse du taux de profit, c’est ce qui a conduit à la crise financière et systémique. Et, d’autre part, à une baisse de l’énergie libidinale qui fait que, les grandes entreprises industrielles, découvrent des gens qui ne veulent plus consommer. Il y a une espèce de dégoût qui se produit, le consommateur souvent ressent une perte du sentiment d’exister et d’autre part, il y a un phénomène qui émerge, dans la destruction de cette libido : « la bêtise systémique ». C’est-à-dire que c’est l’économie libidinale elle-même qui est détruite et pas simplement l’économie matérielle. 

    Et cette destruction affecte tout le monde, y compris ce qu’on appelle les élites. Il se produit  « un processus de désublimation », et il faut savoir que la sublimation, chez Freud, c’est ce qui aboutit à l’intelligence.

    Je ne suis pas souvent en accord avec Freud, mais sur ce point, je le suis sans restrictions.

    Donc une espèce de crétinisation généralisée fait que les victimes de Bernard Madoff, par exemple, tombent des nues en disant « il nous a roulé ». Mais ils ont été roulés parce qu’ils étaient complètement crétinisés.

    Nous avons donc deux libertés fondamentales à reconquérir :

    Libérer, réorienter et développer notre attention, notre capacité à « discriminer ».

    Réactiver et réorienter notre énergie libidinale vers la sublimation de l’érotisme, l’agapé et une nouvelle forme de communication avec « l’autre », à la fois managériale, pédagogique, thérapeutique. C'est cette forme "globale" de communication que je m'efforce de promouvoir. 

    C’est effectivement par la sublimation que notre libido fait de nous des êtres sociaux plutôt que des barbares. C’est l’énergie libidinale qui est à l’origine de ce qu’Aristote appelait la philia, l’amitié entre les individus (philia, en grec, veut dire amour). Aristote dit que pour vivre en société il faut que nous nous aimions, que nous ayons de l’estime les uns pour les autres, et d’abord pour nous-mêmes.

    Tout comme pour Freud, "il ya du bon" chez Aristote.

    2) Un monde à construire.

    Nous construisons le monde, alors que nous pensons le percevoir. Ce que nous appelons "réalité" individuelle, sociale ou idéologique est une interprétation, construite par et à travers la communication. Nous sommes tous, individuellement, comme enfermés dans une construction systématisée, qui constitue notre monde, notre réalité.

    Il est bon pour tout être humain de découvrir d’autres mondes, sortir de la « construction » de ses conditionnements de consommation et porter sur les choses, les gens et les évènements « son » regard et « sa » main.

    Il est pour cela un outil: l’érotisme. « L’énergie libidinale », dont l’utilisation serait dévoyée, et qui entre en conflit avec les conventions et un comportement civilisé qui s’est égaré.

    Selon nos conditionnements sociaux, procurer du plaisir ne devrait pas être le but mais le moyen par la procréation de sélectionner les êtres les mieux adaptés. La sélection naturelle fait plus ou moins bien son office, les individus sélectionnés ont pour responsabilité d’introduire dans le cycle reproductif, la plus grande quantité possible de leurs gènes.

    Il faut y substituer la sélection érotique associée à la capacité d’accéder à la régulation et au contrôle de nos pulsions, appliquer au sein de nos pratiques « l’eugénisme érotique » Il s’agit de transformer l’énergie libidinale en énergie profitable à l’épanouissement de l’individu en relation.

    Cette énergie est composée de bien autre chose que de la seule pulsion sexuelle.

    C’est son blocage ou son dévoiement qui provoque des désordres émotionnels, modifiant le fonctionnement du métabolisme et causant des dommages physiques au cerveau.

    La base essentielle de notre personnalité repose sur l'affectivité et les pensées, les actions n’en sont que des conséquences, d’où l’idée que l’éducation et la socialisation doivent être basées sur le concept d’équilibre entre trois forces : l’affectivité, la raison, la connaissance intuitive.

    Un des concepts les plus importants pour la compréhension des désordres psychiques serait celui de la pression de l'inconscient collectif. Ce sont les autres qui rendent l’individu névrosé lorsqu’ils l’empêchent d’assouvir ses pulsions. Sartre a repris le thème : L’enfer c’est les autres, le « moi » et l’ego y sont profondément remis en cause.

    La dysfonction du moi, associée à la pression sociale, survient lorsqu’il est confronté à un stress allant au-delà de sa capacité d’abstraction et d'adaptation. Sous l'influence d'anxiété ou de conditionnement extrême, le moi a tendance à régresser et ses fonctions peuvent être touchées de façon variable.

    Il lui reste la possibilité de se réfugier dans l’imaginaire, et l’énergie libidinale est ainsi réorientée vers des réalités virtuelles. Elle peut à nouveau s’écouler et constituer un ensemble de fonctions cognitives qui sont englobées dans un mécanisme cognitif particulier, celui de la « métareprésentation[2] » qui peut conduire à une orientation vers les croyances culturelles, en particulier religieuses.

    Le risque existe que cette forme de représentation d’un réel imaginaire fasse sombrer les plus fragiles dans la schizophrénie.

    Mais cela n’en vaut-il pas la peine ? Après tout, il s’agit simplement de modélisation, puis de régulation et de contrôle ; la majorité d’entre les humains est susceptible d’y parvenir par l’éducation.

    L’ocytocine, l’hormone des câlins, développe des sentiments de confiance ou d’amour. Elle améliorerait grandement les contacts sociaux et de ce fait, le lien social.

    Contrairement aux théories qui voudraient nous réduire à notre égoïsme supposé et à la lutte pour la survie, la confiance réciproque, l’altruisme et la coopération sont bien génétiquement programmés au profit de la reproduction de l’espèce. 

    On sait aussi que les concentrations en ocytocine sont maximales chez l’homme et la femme lors de l’orgasme. Elle agit en libérant de la dopamine dans le mésencéphale ce qui confère un sentiment de bien-être.

    Il existe bien sûr un mécanisme opposé générant de l’agressivité lorsque la confiance est rompue. Cet antagoniste serait, chez l’homme, la dihydrotestostérone (DHT) stimulant le désir de confrontation.

    L’envie des autres est inscrite dans le cerveau. Les scientifiques nomment cela la «contagion du désir». Ce mécanisme empathique permet de se mettre à la place de l’autre et motive pour obtenir la même chose, ce qui est un moteur de développement et d’action.

    Il faut toutefois observer que si la contagion du désir déborde au point que le comportement devienne pathologique ou criminel, on est au-delà de la limite de la motivation.

    Il appartient, à nos ensembles sociaux, de lutter, pour prévenir les névroses et les conflits sociaux, en permettant à chaque individu de développer ses capacités affectives, intellectuelles et corporelles.

    Il y a trop longtemps, en particulier, que nous faisons le procès de l’érotisme au nom de l'éthique (qui relève de la sphère personnelle) ou de la morale (qui relève d'une subjectivité collective).

    Il faut examiner la possibilité d'une autre logique, basée sur l’absence de préjugés et de jugements de valeur et un ensemble de techniques qui tendent vers l'efficacité d’un système non aristotélicien. L’application d’une logique « non A » et d’une approche holistique des comportements sociaux, se traduit dans les faits du quotidien par un progrès social, matériel et psychologique incontestable.

    Pour ce faire, nous avons besoin d’une autre  gestion du monde, qui soit globale et systémique.

    En fait, nous devons commencer par identifier, former et fédérer, sur un objectif de  mondialisation, les êtres les plus évolués au mental supérieur, possédant un haut niveau d’altruisme. Élite utile pour la mise en œuvre d’une finalité planétaire et qui nous fait cruellement défaut. Outre que nous leur devons la plupart des grandes découvertes, ils nous sont nécessaires, en particulier, grâce au développement de leur capacité d’empathie[3] et à l'insight[4], deux composantes de l’énergie libidinale et qui présentent de plus, l'aptitude à recevoir des informations d'un certain niveau de complexité.

    Enfin, un appel à la prudence : Il s’avère que nombre d’individus, lorsqu’ils sont fascinés par une idéologie messianique, sont susceptibles de devenir de grands criminels, parmi les plus terribles que l’histoire ait connu.

    L’énergie libidinale, détournée de son objet premier, peut s’investir dans des comportements déviants et provoquer l’adhésion des masses à un leader charismatique névrosé et à l’idéologie meurtrière. Raison de plus pour la réorienter et la canaliser dans le respect des individus et des groupes.

    Gestalt

    Imaginons, pour l’exemple, une entité humaine, une « communauté », qui aurait de nombreux points de contacts externes, des nœuds de réseaux. Elle évoluerait dans un univers enfanté par son expérience du monde, de ses rêves, illusions, doutes, frustrations, réussites, échecs, mis en commun.

    Un univers qu’elle développerait avec toujours plus de force, d’envergure, de compétences et qu’elle ferait partager à ceux qui vivent une réalité cauchemardesque, faite de rivalités, d’ennemis à combattre, de mort à semer.

    Une gestalt interactive, de construction systémique, qui aurait extirpée de son âme les racines de la violence, qui ne tuerait plus, considérant qu’elle n’a plus d’ennemis. Qui serait comptable de toute énergie qui peut être employée à des fins plus utiles que la dominance et la mort à donner. 

    Son objectif consisterait simplement à assurer la permanence et la sécurité d’un univers instable, faisant coexister les bulles temporelles à évolution divergentes.

    Nous sommes devant un problème qui est celui de la représentation, de l’interprétation d’un phénomène : le « temps fractal » et la création de bulles temporelles dont nous ne faisons que commencer à appréhender les conséquences globales : exclusion, compétition, violence, dominance, provoqués par les divergences temporelles des rythmes d’évolution. 

    C’est la mémoire et la culture qui créent nos identités au sein de nos bulles temporelles, nous différencient et provoquent l’exclusion, puis le choc de ces cultures et identités avec toutes les conséquences dramatiques que nous connaissons pour l’espèce humaine en expansion.

    Les préjugés et les jugements de valeur d’ordre idéologiques et à visées démagogiques prennent le pas sur la réflexion critique, le débat ouvert et constructif. C’est l’essentiel constitutif de la nécessité de changer de pratiques, d’attitudes et de comportements. 

    Pour cela chaque Gestalt devrait intégrer le concept de préservation de la forme, au sein de laquelle émerge des individus singuliers, de temporalités fortes. Des nœuds de réseau, qu’il faut accompagner et préserver afin d’éviter les phénomènes d’exclusion compétitives entre communautés, peuples et nations qui créent des déséquilibres néfastes à l’avenir de l’humanité. 

    Sans cette prise en main régulatrice, les peuples premiers livrés à l’auto-régulation ou au thermostat divin, invisible aux humains, n’ont aucune chance et leur diversité ne pourra être préservée. Il faudra donc que nous fabriquions un régulateur nous même. 

    Pour cela, dans un monde ou les ressources se raréfient alors que la démographie s’accroît, que la demande de consommation s’intensifie, il n’est pas d’autres solutions que la réduction drastique de la population et la répartition plus juste de la richesse produite.

    Faisons en parallèle en sorte que les exclus puissent acquérir une culture compatible et rejoignent les groupes de ceux qui sont en tête. 

    Pour parvenir à ces objectifs porteurs d’une aussi forte finalité, il faudrait commencer massivement à instruire, éduquer, socialiser. Un processus de longue haleine à entreprendre sans tarder, sous peine que, comme pour Sisyphe poussant son rocher, le travail des hommes serait sans cesse à recommencer et leur énergie libidinale s’y épuiserait.

    Francis NERI

    30 mars 2010



    [1]Sigmund Freud inventa le terme en précisant qu'il s'agissait d'une force ou énergie pulsionnelle entrant en conflit avec les conventions et le comportement civilisé.

    [2]Par exemple, la pensée "Jean croit qu'il va pleuvoir.

    [3]Capacité à comprendre l’autre et à percevoir ses émotions

    [4]Découverte éclair. Intuition

  • 2012...et après ?

    Notre ami Gérard Brazon nous transmet un post qui fait le point sur le désastreux premier mai syndical et sur celui plus glorieux de Marine Le PEN.

    Il m’apparaît intéressant de vous faire part du commentaire de Nancy et du mien en réponse.

    Le débat est ouvert !

    Francis NERI

    Le défilé syndicaliste peine à mobiliser, celui du FN progresse.

    François Hollande et Harlem Désir lors dans le défilé du 1er-Mai à Paris, le 1er mai 2011. REUTERS/JACKY NAEGELEN FETE DU TRAVAIL - 77.000 personnes ont manifesté ce dimanche à l'appel des syndicats,…

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    Prospectives 2012 ! De Nancy VERDIER

    Les Français savent que tout va se jouer l'an prochain à la même époque. Ils se réservent, ils profitent d'un dernier printemps avant les échéances. J'ose espérer qu'ils ont les yeux ouverts et les idées bien claires sur toutes les questions abordées sur ce Blog et Résistance Républicaine....Marine Le Pen va continuer son ascension. Martine Aubry ne va peut-être pas se présenter...Hollande fera quelques pas en avant...Mais en un an d'autres évènements extérieurs peuvent venir se greffer sur notre situation intérieure, la dégrader davantage et la rendre encore moins contrôlable. Non seulement des questions sociales et sécuritaires, mais éventuellement un Krach bancaire au niveau mondial, des difficultés économiques au niveau européen, une inflation due à un relèvement des taux.... Continuons l'action pour convaincre le plus de personnes possibles des dangers qui nous guettent. Nous avons eu de mauvais gouvernants, mais par notre vote, nous pouvons faire évoluer les choses. Il nous faut retrouver nos fondamentaux et le cours de notre histoire de France que les Socialistes et UMPS ont déviée de son chemin.

    La réalité aplatie ! De Francis NERI

    Nancy met 2012 en perspective et, ma foi la synthèse est bien faites à mon sens. Oui, « tout va se jouer l’an prochain à la même époque » et ce tout n’est pas limité à la France ni même à l’Europe. Et c’est là que la nature des défis à relever donne le vertige.

    Quels sont les facteurs clés sur lesquels agir et sur quels critères ?

    Quel contenu donnez au « pacte » qui devra nécessairement lier ceux qui feront œuvre de « reconquista » ?

    Comment assurer la cohésion nécessaire au sein d’une éventuelle « plateforme de gouvernement » ?

    Dans le contexte actuel d’accélération de la mondialisation, mais aussi de crises multiples, environnementales, énergétiques, sociales, culturelles, cultuelles, économiques, politiques, et financières, l’Union Européenne est-elle toujours le lieu où une réponse pertinente est encore possible ?

    L’heure de la démondialisation a-t-elle sonnée et verrons nous nos élites s’attaquer à ses aspects les plus révoltants et inégalitaires ?

    L’unité  et  la cohésion sociale, le lien entre Français sera-t-il encore assez fort  pour que « l’union sacrée » se fasse et permette un sursaut salvateur ?

    Et enfin, qui de D.S.K ou de Marine Le PEN sera en capacité de conduire cette « démondialisation, que tous deux annoncent, puisqu’ils prescrivent à peu près la même chose : « La conception d’un nouvel ordre macroéconomique pour le monde d’aujourd’hui exige que la main passe – au moins dans une certaine mesure (précise DSK)- du marché à l’Etat. » ?

    L’un comme l’autre devra bien évidemment renoncer à « l’Etat providence », se prononcer sur la nécessité de taxations financières, la sortie ou non de l’Euro, la fermeture ou non des frontières, la protection ou non de nos industries.

    Dire clairement que la régulation financière est encore et toujours contournée, que des « bulles » se forment à nouveau et qu’un nouvel éclatement est proche.

    Ils devront dire comment ils envisagent de désarmer l’économie « casino », de réguler la compétition mondiale, et de restructurer nos entreprises et nos « banques de dépôts » pour qu’elles soient au service des entrepreneurs, des salariés et de l’économie et non pas de la grande finance globalisée.

    Et, cerise sur le gâteau, il et probablement elle, devront sans la moindre ambiguïté, nous dire comment repenser nos relations avec un Islam devenu, sans la moindre ambiguïté, conquérant et dangereux car clairement associé au libéralisme anglo-américain niveleur de nos identités. 

    Nous serons alors en mesure d'exprimer clairement notre choix.

    Francis NERI